Post Rock "The Random Partition Occurs Through Nowhere"

The Random Partition Occurs Through Nowhere que al español seria algo como "La partición se producen al azar a través de ningún lugar" es un quinteto conformado por Cynthia Raymackers (violoncelle), Gab Aubert (bateria, piano, gong, syntetizador), Phil (guitarra, percusion, sampling), Charles (guitarra, mandolina, basse), Simon (guitarra, acordéon) procedente de Sherbrooke, Québec Canada.

Su estilo musica son pasajes melancolicos y oscuros que incluyen la musica ambiental y experimental asi como minimal. De ellos no se conoce mucho, no existe aun un disco oficial, y las entrevistas o comentarios sobre la banda son escasos.

A continuacion traducimos una entrevista realizada el 25 de Abril del 2008 en la salon de ensayos del quinteto.

A pesar de que los conciertos pueden ser contados con los dedos de una mano, en Sherbrooke The Random Partition Occurs Through Nowhere sobrepasa las expectativas planteadas.

Dispuestos a hablar de lo que los motiva, también con cierta renuencia a participar por temor a ser etiquetados con demasiada rapidez. "No me gusta poner etiquetas a las personas o cosas, pero hey, puedo entender que la gente necesita tener puntos de referencia", reconoce Philibert, uno de los guitarristas de la formación. Sus miembros, algunos de los cuales son amigos de mucho tiempo, estan felices detrás de su solo nombre, cuestión de dejar el mayor espacio posible a la música.

La música de "The Random Partition Occurs Through Nowhere" (TRPOTN) se describe como psicodélico, experimental y minimalista. Sabe ser suave y ambiental, y tan fuerte, ensordecedor, incluso desatado. "Estamos en la encrucijada de varias emociones, varios estilos", dice Cynthia, violonchelista. "Pero todos tienen miedo de la fórmula del pop y el verso-coro", añade Charles, guitarrista y bajista. También estuvieron presentes Gabriel, el baterista, y Simon, guitarrista y acordeonista, que también tienen sus detalles y comentarios.

Durante la conversación, los nombres de los compositores contemporáneos Ligeti y Penderecki se debatirán, como Pink Floyd o Neurosis, aunque su grupo está en las ligas de esas influencias. En el ensayo, el grupo se reproduce en un círculo, una cuestión de permanecer atento a las señales de los demás.

Extrema Musica, Extrema Poesia

Nacido de la necesidad y la diversión a jugar juntos, el grupo se tomo el tiempo que necesitaba para encontrar un sonido de su propia cuenta. Sólo cuando se pulsa a subir en el escenario es que la cuestión del nombre surgió. Fue durante el Festival Off Lago festival el pasado mes de julio que TRPOTN hizo su debut ante un casa repleta. "El espectáculo llegó en el momento adecuado. Esto nos permitió realizar nuestra visión", menciona Cynthia.

Hojeando mucho en la colección de supervivencia, en mucha de la poesía en Quebec del poeta Paul Chamberland, es que el grupo crea su nombre. "Nos propusimos adoptar un nombre corto y fácil de recordar, Cynthia continúa, pero creo que ya era una manera de hacer un frente a las expectativas que podría tener nuestro respeto".

Incluso si el grupo se siente listo para tocar fuera de Sherbrooke, (Canada) desea Mordicus su ritmo y su independencia. Y Charles adjunta: "Mi temor es que nuestra identidad en los medios de comunicación marche más rápido que nosotros, son cinco votos al unísono creer que escuchar".

Original en frances

Malgré des concerts qui se comptent sur les doigts d'une main, les Sherbrookois de The Random Partition Occurs Through Nowhere suscitent déjà des attentes.

Il faut montrer patte blanche pour rencontrer dans leur local de répétition les membres de ce quintette. Enthousiastes à l'idée de parler de ce qui les anime, ils éprouvent aussi quelques réticences à se livrer, de peur d'être trop rapidement catalogués. "Je déteste mettre des étiquettes sur les gens ou les choses, mais bon, je peux comprendre que les gens aient besoin de repères", concède Philibert, l'un des guitaristes de la formation. Ses membres, dont quelques-uns sont des amis de longue date, se retranchent d'ailleurs volontiers derrière leur seul prénom, question de laisser le plus de place possible à la musique.

La musique de The Random Partition Occurs Through Nowhere (TRPOTN) est qualifiée de psychédélique, expérimentale et minimaliste. Elle sait être douce et ambiante, tout comme forte, assourdissante, voire déchaînée. "On est à la croisée de plusieurs émotions, de plusieurs styles", dit Cynthia, la violoncelliste. "Mais on a tous peur de la pop et de la formule couplet-refrain", rajoute Charles, guitariste et bassiste. Sont également présents Gabriel, le batteur, et Simon, guitariste et accordéoniste, qui y vont eux aussi de leurs précisions et commentaires.
Au cours de la conversation, les noms des compositeurs contemporains Ligeti et Penderecki seront évoqués, tout comme ceux de Pink Floyd ou Neurosis, même si le son du groupe est à des lieues de ces influences. En répétition, les membres du groupe jouent en cercle, question de rester attentifs aux signaux des autres pour cette musique comportant un caractère répétitif, mais aussi aléatoire.

EXTRÊME MUSIQUE, EXTRÊME POÉSIE

Né du besoin et du plaisir de jouer ensemble, le groupe a pris le temps qu'il lui fallait pour trouver un son qui lui soit propre. Ce n'est que lorsqu'on le pressa de se produire sur scène que la question du nom se posa. C'est à l'occasion du Festival Off Fête du lac de juillet dernier que TRPOTN fit ses premières armes, devant une salle comble. "Le show au Off est arrivé au bon moment. Cela nous a permis de concrétiser notre vision", avance Cynthia.
C'est en feuilletant le recueil Extrême survivance, extrême poésie du poète québécois Paul Chamberland que le groupe arrêta son nom. "On nous suggérait de prendre un nom court et facile à retenir, continue Cynthia, mais je pense que c'était déjà une façon de faire un pied de nez aux attentes qu'on pouvait avoir à notre égard."
Même si le groupe se sent désormais prêt à jouer en dehors de Sherbrooke, il tient mordicus à son rythme et à son indépendance. Et lorsque Charles dit: "Ma crainte, c'est que notre identité médiatique marche plus vite que nous autres", ce sont cinq voix à l'unisson qu'on croit entendre.

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